En pleine crise, 2 visions du business s'affrontent

Article écrit par Dimitri Antoniades

Aujourd'hui, je vais dire un peu de mal de la concurrence. Il me semble que c'est mérité 😈.

L'arrêt brutal de toutes les activités (ou presque) liées aux voyages durant cette crise sanitaire a mis en lumière plusieurs aspects tenant à la gestion des entreprises selon qu'elles sont endettées ou non, bien gérées ou non.

Dans le petit monde des entreprises offrant des services voituriers aux aéroports, des différences très importantes d'approches apparaissent au grand jour.

Dans les dernières années, des entreprises sont apparues sur cette niche, certaines avec de très fortes ambitions. Comme la plupart de nos clients le savent, Easy Parking a eu depuis sa création une ambition très forte en terme de services pour ses clients, mais n'a jamais souhaité s'éparpiller géographiquement, en préférant rester sur Nice et sa région. Nous privilégions le contact personnalisé, effectué par des voituriers 100% dédiés à leur entreprise et donc à leurs clients.

Pour nos concurrents, tous apparus bien après notre création (Easy Parking a été créé en 2004, bien avant l'arrivée de tout autre acteur), énormément d'erreurs ont été commises, certaines qui se paient ou qui se paieront cher. 

3 ingrédients explosifs peuvent être observés :

- Endettement insoutenable : avec l'accès au capital-risque ayant pris une ampleur inégalée ces dernières années, dû à une recherche de rentabilité toujours plus difficile à trouver sur les marchés traditionnels, la tentation a été grande pour nombre d'entrepreneurs de faire appel à ces modes de financement. Bien que cela n'entraine pas un endettement au sens strict pour l'entreprise, puisque les investisseurs se voient proposer des proportions importantes du capital de ces start-ups en contre-partie de leurs apports, les conséquences quand les affaires vont mal peuvent être dramatiques. En effet, la poursuite des activités ne peut se faire que par des apports en liquidité toujours plus importants, les opérations étant évidemment déficitaires et les niveaux de dépenses très élevés au regard des chiffres d'affaires. Le CBR (cash burning rate) devient très élevé, et vient inévitablement l'heure de vérité à un moment ou à un autre : malgré des métriques privilégiant les volumes au détriment de la qualité et de la rentabilité, les actionnaires peuvent vite rechigner à mettre la main à la poche, et la conséquence ultime est la fin des opérations, en passant par des réductions drastiques des coûts et un cercle vicieux entrainant une dégradation encore plus importante de la qualité. Tout cela se traduit pour les clients par un service laissant à désirer.



- Business modèle non rentable : en privilégiant les volumes dans les métriques censés plaire aux investisseurs-actionnaires, de telles start-ups se voient obligées de croitre très vite et bien souvent trop vite. Pour cela, elles viennent concurrencer les entreprises existantes en se différenciant essentiellement sur les prix. Or cette stratégie est évidemment très dangereuse, car outre le fait qu'elle tire le marché vers le bas, ne profitant in fine qu'à des clients ne regardant que le prix (et donc de mauvaise qualité), elle crée un cercle vicieux de pertes financières qui s'agrandissent et créent là encore les conditions de la fin de ces modèles. Hormis de rares cas où les coûts fixes peuvent être absorbés par des volumes très élevés, lorsque les activités nécessitent de l'intervention humaine comme avec des services voituriers, notamment dans des pays où le coût de la main d'oeuvre est très cher, ces coûts sont essentiellement variables et augmentent en proportion des volumes, ne créant pas l'effet d'échelle tant recherché. C'est le meilleur ingrédient pour la fin des opérations à un moment ou à un autre.

- Un service misérable : le troisième ingrédient diabolique est lié bien sûr aux deux premiers, et en est le corollaire direct : un service de plus en plus déplorable. Bien entendu, dans ce cas, tous les bénéfices que les clients ont pu tirer du prix au moment de la réservation sont instantanément perdus quand ces mêmes clients se retrouvent confrontés à de longues attentes à l'aéroport, à des voituriers stressés, à une organisation qui ne suit pas et donc à une promesse non respectée. Ces mauvaises expériences signent là encore la fin des opérations pour les entreprises concernées.



Chez Easy Parking, tous ces écueils ont été soigneusement évités. La société, restée à taille humaine depuis ses débuts, gérée au plus près sans aucun endettement, a su au fil des années trouver un public extrêmement fidèle et qui ne s'est pas trompé de prestataire. D'ailleurs, dans les dernières années, Easy Parking a même su convaincre nombre de clients insatisfaits de ses concurrents, et qui ont totalement intégré qu'un bon service a aussi un juste prix. Ce prix est celui que nous proposons à travers des formules attrayantes, notamment pour nos clients réguliers. Un prix qui est resté inchangé (pour le parking et le service voiturier) depuis 8 ans !



Donc ne vous trompez pas de prestataire : choisissez celui qui est là pour durer, et qui fait résolument le choix du service client avant tout autre. Notre récompense, c'est la satisfaction de nos clients, et c'est uniquement grâce à eux que l'aventure continue. Merci à vous tous !

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